Nous revoici afin de clôturer le chapitre de l’étiquette avec ce tout dernier article sur le sujet. Dans notre dernier billet, nous avons abordé les différents procédés d’impression et les techniques de mise en relief qui s’offraient à vous afin de structurer votre petite surface de papier pour qu’elle reflète au mieux la singularité de votre vin.
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la dorure qui a le pouvoir de donner un aspect luxueux à votre produit et qui permet de restituer jusqu’au plus petit détail. Le choix du papier a également son importance, devant un large panel vous devrez savoir ce que vous souhaitez retranscrire sur votre étiquette, un effet moderne ou plus traditionnel.
L’agence languedocienne est sur le point de dévoiler au grand jour son premier projet de réalité augmentée pour le compte d’un château de grande renommée. C’est à Vinisud que la levée de rideaux se fera.
C’est en scannant l’étiquette, en effectuant une reconnaissance d’images de la même manière que cela est fait sur ce mini clip, que la réalité augmentée surgira des écrans de tablettes ou smartphones.
« Dans cet exemple, c’est mon personnage virtuel qui sort de l’étiquette, ainsi, de la même manière, on peut très bien imaginer faire apparaître le vigneron du domaine afin qu’il commente l’élaboration de son vin. Le concept va au-delà de la web dégustation, c’est de la dégustation en réalité augmentée ! » précise Mathilde Boulachin, la fondatrice de l’agence.
Imaginez en linéaire, le consommateur de demain équipé de l’application. Il pourra tout à fait choisir son vin en fonction des notes de dégustation, en fonction des explications, des liens vidéos, qui pourront sortir de l’étiquette. La réalité augmentée peut s’apparenter dans une certaine mesure à un sommelier virtuel, une véritable aide dans le processus de décisions d’achat.
Imaginez aussi ce même consommateur assit à la table d’un restaurant. Il déguste un vin tranquillement, et en scannant l’étiquette pourra visiter le domaine virtuellement. Un cas d’école de marketing expérientiel.
Imaginez également le consommateur d’ailleurs. L’outil de communication est lisible à l’échelle mondiale. Le consommateur voyage alors virtuellement sans avoir besoin de prendre l’avion.
« En terme de branding, d’édification de marque, la réalité augmentée est un outil particulièrement intéressant. Il permet la viralité, le buzz, l’échange sur les réseaux sociaux, depuis l’application même. » explique Mathilde Boulachin rejoint par Sébastien Mas, le directeur des NTIC qui conclut : « Avec cet outil, c’est l’offre française qui se dépoussière, qui sort des caisses en bois scellées pour s’ouvrir au monde. Nous avons le sentiment de contribuer à sa valorisation. Nous avons la volonté forte de faire des vins de l’hexagone des chefs d’œuvres qualitatifs agrémentés de piments marketing ! »
Le prochain billet montrera le projet développé pour le premier château équipé en France de la réalité augmentée.
N’avez-vous jamais souhaité une protection optimale de vos étiquettes de vin, une tenue parfaite même une fois rafraîchie dans des sauts à glace ? Ligne Vin et son concept Label Skin® souhaite protéger l’esthétisme des bouteilles et les investissements des amateurs grâce à un film protecteur délicatement appliqué sur étiquettes et contre-étiquettes, facilement applicable et repositionnable.Ce film vinyle électrostatique haute performance protège également des marques lors du transport, de la manutention et du stockage des bouteilles, un moindre mal considérant les chocs que peuvent prendre les jolies créations.
« Je suis parfois attristée de voir l’état de nos créations lorsque les bouteilles arrivent en Asie, après un mois de fret, l’humidité dans les conteneurs, les remous en mer… Les créations d’étiquette où le design, mais également les techniques d’impression, sont de plus en plus recherchés, ressemblent à des œuvres d’art que l’on souhaite réellement préserver. » commente Alice Pierrugues, Directrice Artistique de l’Agence satisfaite d’une innovation respectueuse d’un travail créatif.
Sur une étiquette, apparaissent des éléments en trois dimensions: un paysage de vigne, le vigneron… les possibilités sont infinies pour communiquer avec le consommateur.
La réalité augmentée consiste à insérer des images de synthèse en trois dimensions sur un support en deux dimensions grâce à l’utilisation d’un smartphone, d’un Ipad, d’une tablette Android, voire même de lunettes spéciales. « Ainsi sur une étiquette de vin, virevoltent des éléments en trois dimensions. Pour le consommateur, c’est un moyen ludique de se renseigner sur le vin qu’il a sélectionné ou qu’il déguste et de lui offrir un voyage virtuel. Le tout en temps réel. C’est bluffant et fascinant. Il suffit simplement de télécharger l’application dédiée. Le vin peut-être mis en situation au restaurant, au bord d’une plage. Le consommateur peut accéder à des informations sur le terroir, participer aux vendanges. Les possibilités qu’offre la réalité augmentée sont infinies » , indique Mathilde Boulachin de l’agence de communication spécialisée dans le vin, Avina. L’agence sera d’ailleurs la première à présenter une telle étiquette lord du prochain salon Vinisud (du 24 au 26 février 2014). »
Aucun projet de ce type n’existe à ce jour dans le monde du vin. Ce qui a nécessité pour Avina d’importants investissements en recherche et développement. » La réalité augmentée se distingue du système de QR code qui, lui, relaye une information de façon statique. « Il suffit de le scanner pour que l’information apparaisse sur l’écran via un site internet. Le QR code permet d’obtenir un grand nombre d’informations, mais ses potentialités restent limitées par rapport à celles que peut proposer la réalité augmentée. »
L’outil, en tout cas pour l’instant, n’est pas destiné aux petits vignerons, compte tenu du budget qu’il exige. » Ce n’est pas pour autant une forme de communication élitiste, mais la réalité augmentée s’adresse plutôt à des metteurs en marché qui souhaitent se différencier, notamment à l’export. »
La création d’une étiquette de vin doit aller au-delà de considérations subjectives. Le « j’aime » ou « j’aime pas » du propriétaire du domaine ou du responsable marketing du négoce est une voix certes importante mais n’est malheureusement nullement universelle. A l’exception des grands noms à la notoriété établie, les metteurs en marché de vins doivent créer une étiquette avec leur partenaire créatif répondant à un objectif simple : l’optimisation des ventes.
Une étiquette permet de faire croître les résultats commerciaux si elle est conçue comme un outil de communication stratégique et non pas comme une simple expression artistique.
A titre d’exemple, que pousse-t-on sur l’étiquette : le nom de domaine ? les cépages ? le terroir ? la signature du vigneron ? Quel choix fait-on puisqu’une si petite surface ne peut contenir des informations d’importance égale ? Une réflexion stratégique doit alors être mise en place pour répondre aux critères de décisions d’achat.
Une fois l’étiquette réalisée, celle-ci s’insère dans une gamme cohérente où l’identité visuelle du domaine doit être respectée. La montée en gamme est un objet de réflexion sensible. La linéarité se doit d’être oubliée au profit d’une formation pyramidale de la gamme. Un consommateur doit en un seul coup d’œil comprendre la montée de gamme et l’augmentation du prix, saisir sur l’étiquette et le packaging au sens large la justification du prix. L’édification de la Collection devient alors cornélienne pour un œil non exercé…
Surface plane de quelques centimètres qui pourtant est l’élément différenciateur sur un linéaire.
Elle se doit de se parer de jolis attraits. Le relief comme la 3D au cinéma est une technique de plus en plus tendance. Le consommateur en attendant de déguster le précieux nectar souhaite toucher les choses…
« Touche avec tes yeux !!! » et bien non…
Avina fait vivre les étiquettes. Les concepts prennent de toutes nouvelles dimensions !
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