L’étiquette : Le choix de la dorure et du papier

Choix de dorure et papiers pour les étiquettes de bouteilles de vin

Nous revoici afin de clôturer le chapitre de l’étiquette avec ce tout dernier article sur le sujet. Dans notre dernier billet, nous avons abordé les différents procédés d’impression et les techniques de mise en relief qui s’offraient à vous afin de structurer votre petite surface de papier pour qu’elle reflète au mieux la singularité de votre vin.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la dorure qui a le pouvoir de donner un aspect luxueux à votre produit et qui permet de restituer jusqu’au plus petit détail. Le choix du papier a également son importance, devant un large panel vous devrez savoir ce que vous souhaitez retranscrire sur votre étiquette, un effet moderne ou plus traditionnel.

Vous êtes prêt ? C’est parti. 

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L’étiquette de vin : un art et une technique

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Technique impression étiquettes de vin – ©avina

« Dorure noire sur papier texturé : simplicité, élégance et modernité mélangés… J’imagine les créations en intégrant dès le départ la technique d’impression. Je crée en voyant le design couché sur un papier finement sélectionné. L’étiquette que je compose n’est pas qu’une création artistique, c’est un corps à corps avec un support qui va jusqu’au bout de ce que le client souhaite passer en terme de message et d’identité ! » explique Alice Pierrugues, la DA d’Avina, créatrice de centaines d’étiquettes de vin.

L’étiquette lors de sa création se doit d’être pensée certes graphiquement, mais la véritable expertise est d’intégrer des techniques avancées dès la réalisation. Un design peut trouver un écho bien distinct si le spécialiste graphiste intègre lors de l’accouchement du projet un choix de papier, une dorure, un galbe à sec, un vernis sélectif ou relief, un microfoulage… L’étiquette sort des bouteilles, elle prend forme en trois dimensions. Elle touche un nouveau sens : celui du toucher. Elle sublime soudain ce que le viticulteur a lui cherché à faire à l’intérieur de la bouteille. L’étiquette signe l’œuvre, elle ponctue le long process de fabrication.

« Au studio de création, nous aimons travailler en parfaite neutralité avec nos partenaires imprimeurs. Nous pouvons sélectionner les techniques d’impression en adéquation avec nos créations et en conformité avec les budgets. Une étiquette de vin peut revêtir une toute autre dimension en mélangeant les métiers harmonieusement » conclut Mathilde Boulachin, la directrice de l’agence Avina.

Un si petit rectangle en plus de réflexions marketing revêt bien des secrets…

Château Fonsalade - Saint-Chinian
Château Fonsalade – Saint-Chinian – ©avina

L’étiquette de vin : un art et un savoir

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©avina

La création d’une étiquette de vin est plus qu’une réalisation artistique. C’est en réalité un véritable modèle d’esthétisme répondant à une stratégie marketing. Une étiquette de vin est un condensé, une quintessence pensée de ce que le metteur en marché souhaite faire. L’étiquette obéit à une logique de positionnement prix. Elle est designée pour impacter un groupe de consommateurs ciblés sur un ou plusieurs marchés donnés.

Dans l’absolu, la création d’une étiquette est libre dans sa composition. Agrémentée parfois de techniques d’impressions édulcorées, de papiers structurés, elle peut devenir chef-d’œuvre créatif. Tantôt classique, moderne, originale, unique, l’étiquette (ou la contre) a pour seule contrainte de devoir comporter toutes les informations légales sur un même champ visuel. Degré, volume, origine, pictogramme, sulfites, et d’autres données encore doivent apparaître dans leur globalité sur le petit carré ou rectangle de papier. Les informations diffèrent en fonction des zones et l’adaptation produit doit être pensée, optimisée, rationnalisée pour que l’introduction à l’international ne représente pas un coût trop onéreux.

« Nous avons toujours à l’agence notre boîte à outils permettant d’optimiser les coûts des matières sèches de nos clients. Nous respectons les budgets et intégrons dès la prise de brief les considérations financières. La gestion de l’information légale fait partie intégrante de notre savoir-faire. Nous devons connaître les dernières évolutions et faire des tirages de nos clients du cost control » précise Mathilde Boulachin, Directrice de l’Agence Avina.

L’étiquette de vin est le premier vecteur de communication du monde vinicole. Objet de toutes les attentions, elle revêt finalement bien des subtilités !