Nous revoici afin de clôturer le chapitre de l’étiquette avec ce tout dernier article sur le sujet. Dans notre dernier billet, nous avons abordé les différents procédés d’impression et les techniques de mise en relief qui s’offraient à vous afin de structurer votre petite surface de papier pour qu’elle reflète au mieux la singularité de votre vin.
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la dorure qui a le pouvoir de donner un aspect luxueux à votre produit et qui permet de restituer jusqu’au plus petit détail. Le choix du papier a également son importance, devant un large panel vous devrez savoir ce que vous souhaitez retranscrire sur votre étiquette, un effet moderne ou plus traditionnel.
C’est la rentrée ! Nous le savons le cœur n’est pas à la fête, vous avez sûrement encore l’esprit à vos vacances, alors pour vous détendre un peu que diriez-vous de vous plonger dans un article d’Avina histoire de vous remettre en selle ? Pour le mois de Septembre nous avons décidé de nous intéresser à l’étiquette, souvenez-vous, nous nous étions déjà penché sur le sujet, nous avions passé en revue les dernières innovations telles que l’utilisation de la 3D ou l’étiquette odorante.
Aujourd’hui c’est un tout autre sujet qui nous intéresse, nous parlerons, comme nous l’avons fait pour le carton, des différentes techniques d’impression qui s’offrent à vous pour mettre en valeur votre étiquette, élément essentiel de votre packaging et de votre identité qui se doit de retranscrire la saveur du vin et son histoire.
Alors, que vous soyez adepte du style classique et traditionnel ou que vous souhaitiez miser sur l’originalité et l’audace, vous devez sélectionner les bonnes matières premières et les bons systèmes d’impression ou de gravure afin de mieux suggérer la singularité de votre vin.
Dans le premier billet de notre saga sur le packaging, nous nous sommes intéressés au Bag-In-Box. Nous avons découvert que, si à ses débuts il était peu apprécié du grand public, il était devenu un packaging tendance qui se révélait très efficace, pratique et offrait de multiples possibilités en terme de graphisme.
Malgré cet essor fulgurant, la bouteille traditionnelle reste le contenant préféré des consommateurs. Nous avons vu naître de nouvelles formes de bouteilles, des étiquettes aux mises en page et techniques de plus en plus osées et poussées, l’utilisation de bouchons en verre… Il y en a décidément pour tous les goûts !
Dans notre nouvel article, c’est donc l’étiquette qui est à l’honneur. C’est un des éléments les plus importants dans le positionnement vin. Elle permet d’identifier, de décrire et de faire la promotion du produit. Aujourd’hui, l’étiquette s’est fortement démocratisée, vous pouvez choisir de conserver des codes traditionnels ou miser sur l’originalité… À vous de décider !
« Dorure noire sur papier texturé : simplicité, élégance et modernité mélangés… J’imagine les créations en intégrant dès le départ la technique d’impression. Je crée en voyant le design couché sur un papier finement sélectionné. L’étiquette que je compose n’est pas qu’une création artistique, c’est un corps à corps avec un support qui va jusqu’au bout de ce que le client souhaite passer en terme de message et d’identité ! » explique Alice Pierrugues, la DA d’Avina, créatrice de centaines d’étiquettes de vin.
L’étiquette lors de sa création se doit d’être pensée certes graphiquement, mais la véritable expertise est d’intégrer des techniques avancées dès la réalisation. Un design peut trouver un écho bien distinct si le spécialiste graphiste intègre lors de l’accouchement du projet un choix de papier, une dorure, un galbe à sec, un vernis sélectif ou relief, un microfoulage… L’étiquette sort des bouteilles, elle prend forme en trois dimensions. Elle touche un nouveau sens : celui du toucher. Elle sublime soudain ce que le viticulteur a lui cherché à faire à l’intérieur de la bouteille. L’étiquette signe l’œuvre, elle ponctue le long process de fabrication.
« Au studio de création, nous aimons travailler en parfaite neutralité avec nos partenaires imprimeurs. Nous pouvons sélectionner les techniques d’impression en adéquation avec nos créations et en conformité avec les budgets. Une étiquette de vin peut revêtir une toute autre dimension en mélangeant les métiers harmonieusement » conclut Mathilde Boulachin, la directrice de l’agence Avina.
Un si petit rectangle en plus de réflexions marketing revêt bien des secrets…
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