La colorimétrie utilisée dans l’étiquette de vin est tout aussi importante que les symboles, les polices utilisées, la hiérarchisation de l’information, la gestion de l’espace, la conservation des équilibres.
Parfois originales pour bouleverser les codes en linéaire, parfois traditionnelles pour conserver les règles de bonne conduite de l’appellation, les étiquettes se suivent mais ne se ressemblent pas.
« En matière de création, nous utilisons différentes techniques et méthodologies. Nous aimons oser ! mais il nous semble également primordial d’utiliser les couleurs en parfaite harmonie avec les arômes exprimés en bouteille. La roue des arômes est finalement aussi riche que la palette de saveurs contenue dans une bouteille. » explique Alice Pierrugues, Directrice Artistique de l’Agence Avina.
Quoi de plus implicite que l’utilisation d’un jaune pour exprimer les fruits exotiques contenus dans un vin 100% Viognier, un vert acidulé pour exprimer les arômes de citron vert d’un Riesling, ou encore un violet pour les arômes de myrtilles et de violettes d’une Syrah…
Pour susciter l’envie, le packaging se doit d’être à la hauteur ! Le travail n’est pas simplement exécuté à l’intérieur de la bouteille, il devient aboutit quand l’œnologie rencontre le marketing.