« Dorure noire sur papier texturé : simplicité, élégance et modernité mélangés… J’imagine les créations en intégrant dès le départ la technique d’impression. Je crée en voyant le design couché sur un papier finement sélectionné. L’étiquette que je compose n’est pas qu’une création artistique, c’est un corps à corps avec un support qui va jusqu’au bout de ce que le client souhaite passer en terme de message et d’identité ! » explique Alice Pierrugues, la DA d’Avina, créatrice de centaines d’étiquettes de vin.
L’étiquette lors de sa création se doit d’être pensée certes graphiquement, mais la véritable expertise est d’intégrer des techniques avancées dès la réalisation. Un design peut trouver un écho bien distinct si le spécialiste graphiste intègre lors de l’accouchement du projet un choix de papier, une dorure, un galbe à sec, un vernis sélectif ou relief, un microfoulage… L’étiquette sort des bouteilles, elle prend forme en trois dimensions. Elle touche un nouveau sens : celui du toucher. Elle sublime soudain ce que le viticulteur a lui cherché à faire à l’intérieur de la bouteille. L’étiquette signe l’œuvre, elle ponctue le long process de fabrication.
« Au studio de création, nous aimons travailler en parfaite neutralité avec nos partenaires imprimeurs. Nous pouvons sélectionner les techniques d’impression en adéquation avec nos créations et en conformité avec les budgets. Une étiquette de vin peut revêtir une toute autre dimension en mélangeant les métiers harmonieusement » conclut Mathilde Boulachin, la directrice de l’agence Avina.
Un si petit rectangle en plus de réflexions marketing revêt bien des secrets…
Merci pour ces explications très intéressantes. Je suis encore novice dans le secteur, et je dois dire que je ne m’étais encore jamais penché sur la fabrication des étiquettes des bouteilles et toutes les réflexions qu’il peut y avoir sur un si petit bout de papier.